Le sentier de Gaston Baty

L’histoire raconte que cet itinéraire était peu ou prou celui emprunté par Gaston Baty, homme de théâtre renommé, auteur, écrivain, chantre de la marionnette, qui aimait à se promener dans Pélussin lorsqu’il ne réalisait pas ses mises en scènes à Paris Montparnasse ou à Aix-en-Provence. On peut même imaginer qu’il y a trouvé l’inspiration de ses nombreuses créations. Qui sait ? En route, donc, sur les pas de Gaston, pour une promenade d’une durée de 1h30 à 2 heures qui vous permettra de découvrir la commune de Pélussin et ses nombreuses richesses historiques.

1 - Le départ est la maison natale de Gaston Baty, à la Néranie, rue Gaston Baty.

Suivre le chemin dans le magnifique parc, et déboucher sur le portillon de la rue des Alpes.

Traverser en direction du cimetière Notre-Dame. Derrière les containers de tri, passer le grand portail du cimetière : le mausolée de Gaston Baty est la 3e tombe sur la gauche.

Jeanne Louise Claire Laval, son épouse décédée en juillet 1979 à Paris, à l’âge de 94 ans, y est également enterrée.

2 - Traverser le cimetière par l’allée centrale jusqu’au 2e portail au fond à droite, et emprunter, à gauche, le chemin piétonnier au-dessus de la supérette. Remonter à droite jusqu’à la place de l’Hôtel-de-Ville, lieu de marché le samedi matin. En face, l’église Notre-Dame de style roman - où Gaston Baty avait ses habitudes - abrite une crypte remarquable considérée comme le plus ancien monument de la région.

3 - Longer l’église par la gauche. Toujours à gauche, suivre le passage du Presbytère. Puis tourner à gauche et poursuivre jusqu’à la traboule sous les maisons. À droite, rejoindre la rue Antoine-Eyraud puis la remonter sur quelques mètres, pour tourner à gauche rue du Régrillon. Poursuivre en montant jusqu’à la rue de Verdun. Prendre à gauche en direction du  viaduc.

4 - Prendre le premier viaduc, long de 170 m, haut de 58,50 m sous l’arche centrale. L’ouvrage a été construit entre 1915 et 1917, en partie par des prisonniers allemands. Dès 1905 et jusqu’en 1931, le chemin de fer du Tacot, d’abord prévu pour acheminer le charbon des mines du Gier au Pilat, conduira aussi des passagers jusqu’à Saint-Étienne.  

5 - Après le viaduc, prendre la première route à droite, puis encore à droite, impasse du Ruisseau. Poursuivre sur le sentier et descendre jusqu’au ruisseau. Le franchir sur la passerelle avant de contourner un ancien moulinage par la droite. 

À l’angle de la maison, on remarque le soubassement d’une ancienne cheminée. Emprunter la volée de marches et poursuivre jusqu’à la route du Pont (attention, les marches sont étroites).  

6 -  Traverser la route et tourner à droite sur quelques mètres pour gagner les Esses, montée en forme de S, et raccourci utilisé par les ouvriers et ouvrières de la soie pour aller travailler. Rejoindre la rue de l’Ancienne Poste. La traverser pour accéder en face à la place des Croix. Au nord de la place, l’église Saint-Jean-Baptiste du 19e siècle dont l’intérieur a été remarquablement restauré.

7 - Place des Croix, quelques commerces permettent de se sustenter avant de revenir sur ses pas pour prendre la rue du Pilat en direction de la Ferme du Pilat, magasin de producteurs et de productrices locaux. Poursuivre en remontant la rue du Pilat.

8 - Sur le côté droit de la rue, après le n°16 ne pas manquer l'escalier qu’il conviendra d’emprunter pour aboutir dans le parc de l’hôpital local. 

Remonter jusqu’à la rue Bourchany. Poursuivre à droite, passer devant le bar restaurant. Un peu plus haut, remarquer l’ancien lavoir de Virieu alimenté par un bief. 

9 - Prendre à droite en direction de la maison du Parc naturel régional du Pilat (office de tourisme, jardin écologique, matériauthèque). Place du Fossé, faire une pause sur la zone de pique-nique au bord de l’étang ou en profiter pour visiter la maison du Parc.

10 - À l’extrémité opposée de la place, emprunter la rue de la Tour, pour traverser le quartier de Virieu, aujourd’hui investi par des ateliers d’artistes. Ce quartier est dominé par son château moyenâgeux, monument historique privé. À droite, on peut admirer un ancien puits. Un peu plus loin, à gauche, la chapelle Saint-Georges, construite en 1633. En face, la salle de la Passerelle accueille des expositions temporaires. Plus bas, son jardin invite à la méditation et permet d’accéder au Caveau, incontournable lieu de concerts. 

11 - Un peu plus bas, passer sous l’échauguette au-dessus de la porte en ogive. Découvrir la halle datée du 16e siècle, ancien séchoir des écheveaux de soie, et son panorama très étendu sur la vallée du Rhône et la chaîne des Alpes. On peut observer le mont Blanc et apprécier la vue sur Pélussin. Remarquer au passage deux os qui émergent du mur nord et intriguent toujours celles et ceux qui les ont aperçus.

12 -  Emprunter le chemin pavé sur la gauche, descendre les escaliers, tourner à gauche sur la rue du Vieux Moulin, puis encore à gauche, rue des Franchises. Poursuivre jusqu’à la roue à aube reconstituée pour la petite histoire. Continuer la rue jusqu’à la croix, puis tourner à droite rue du Roule.

13 - Descendre la rue du Roule et profiter une dernière fois du panorama sur les Alpes. Continuer sur la droite jusqu’au stop (750 m au total). Poursuivre rue du Stade en longeant le jardin public par le bas.

14 - Prendre à gauche la rue du Pompailler sur 600 m. Au stop, tourner à droite et suivre la rue de la Valencize sur 600 m. Revenir devant la maison natale de Gaston Baty.  Prendre le temps de visiter l’exposition permanente sur la marionnette, objet de lien.